Il est caractérisé selon l’OMS par un « sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». En France, le burn-out toucherait près de 50 % des médecins généralistes !
Il va évoluer en 4 phases, dont la première est facilement trompeuse, avec un engouement et une hyper implication dans le travail, comme si cette passion dévorante « brûlait » le patient.
S’ensuivent une phase de stagnation, puis de désillusion avec une frustration dans le travail avec de ne laisser « que des cendres », avec une apathie et une démoralisation, où le praticien en arrive à une perte d’intérêt pour son travail ou ses patients.
Quatre phases successives avant l’installation du burn-out
Les signes sont donc :
- somatiques : fatigue permanente, céphalées, troubles gastro-intestinaux…
- psychiques : épuisement mental, anxiété, dépression, baisse de l’estime de soi…
- cognitifs : trouble de l’attention, de la mémoire, de la vigilance
- comportementaux : irritabilité, labilité émotionnelle, hypersensibilité
- volitionnels : désintérêt, démotivation quant à la profession, parfois compensée par une hyperactivité, un hyper investissement de lutte et de déni.
Il existe un test standardisé, reconnu, pour évaluer le niveau de burn-out d’un soignant. Il s’agit du test de MASLACH.
Pour prévenir le Burn-out, il faudra :
- Trouver l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée
- Garder un suivi médical (Campagne « Dis doc, t’as ton doc ? »)
- Participer à des groupes Balint (réunions entre professionnels de santé pour échanger sur son vécu professionnel)
En cas de Burn-out avéré :
- Ne reste pas seul +++
- Tu retrouveras toutes les structures à contacter, nous y compris, dans l’onglet Aides !
Il est SURTOUT important de savoir DEPISTER, mais il faut alors ORIENTER et ne pas garder pour soi la responsabilité de la prise en charge d’un collègue de travail, au risque de sombrer avec lui.